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Biographies

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Patricio Castilla

Né en 1943 à Santiago du Chili, Patricio Castilla a mené des études en économie à la Sorbonne avant de s'orienter vers le cinéma en Belgique, à l'INRACI, où il a obtenu son diplôme de directeur de la photographie et technicien en cinématographie.

 

Au Chili, Castilla a d'abord travaillé sur des documentaires et films de fiction pendant la période de l'Unité populaire. En 1973, il se rend à Cuba pour finaliser le film La Terre promise.

 

Le coup d'Etat au Chili bouleversant sa vie, il obtient l'asile politique à La Havane, où il s'intègre au cinéma cubain et chilien en exil, au sein de l'ICAIC, en tant que directeur de la photographie et réalisateur.

 

En 1979, Castilla s'installe en Europe et, parallèlement au cinéma, se consacre à la peinture et à l'écriture.

Viviane Loutan

Viviane Loutan, artiste genevoise, fête ses 90 ans avec une exposition exceptionnelle à la Galerie TCarmine à Genève. Animée par une passion qui ne l’a jamais quittée, Viviane donne vie à un univers imaginaire et fertile, où formes et énergies subtiles prennent corps sur papier ou sur toile. À travers ses créations, elle dévoile des œuvres étonnantes et uniques, où chaque détail témoigne de son engagement artistique profond.

 

Cette exposition est l’occasion de rendre hommage à une carrière qui s’étend sur plusieurs décennies. Viviane Loutan incarne un exemple de vitalité créative, qu’elle conserve à travers une démarche artistique qui l’accompagne depuis toujours. Aujourd’hui, elle continue de produire des œuvres, reflétant autant la fraîcheur de son esprit que la vitalité de son regard. Ses œuvres personnelles, intimes et surréalistes, sont le reflet d’une artiste toujours en quête de nouvelles expressions.

Le travail de Viviane Loutan est marqué par un élan de vie soutenu par la création. Depuis ses débuts, l’art a été pour elle une source constante d’énergie et de renouvellement. À travers ses dessins et peintures, elle explore des formes abstraites, souvent organiques, qui semblent jaillir de l’invisible pour prendre forme sur ses supports. Cette spontanéité, combinée à une maîtrise technique hors du commun, permet à chaque œuvre de révéler une sensibilité et une subtilité rare.

Cet élan vital se manifeste non seulement dans ses créations, mais également dans sa manière d’aborder la vie. La création artistique est pour Viviane Loutan une manière de maintenir un équilibre intérieur, de rester connectée à elle-même et au monde qui l’entoure. Cette exposition, qui marque un moment clé de sa carrière, est le reflet de cette énergie créative toujours en mouvement.

Viviane Loutan incarne l’exemple parfait d’une artiste dont la passion n’a jamais faibli. Son œuvre, qu’elle continue d’enrichir, témoigne d’un engagement profond envers l’art. Cette exposition à la Galerie TCarmine est une occasion unique de découvrir des œuvres à la fois personnelles et universelles, où le surréalisme se mêle à une réflexion intime sur le monde et l’esprit humain.

 

Diverses expositions, en Suisse (Genève, Zürich), et à l’étranger (Urbino, Ginestretto, Italie). Œuvres acquises par le Musée de Genève, et par différents particuliers dans plusieurs pays d’Europe et d’Amériques.

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Nicolas Noverraz

Autour d’un fil rouge que l’on nommera « la relation entre l’homme et le milieu », Nicolas Noverraz (NSNZ) s’exprime à travers différentes séries, principalement autour de la dégradation de notre environnement. Deux séries sont proposées à la galerie T Carmine.

 

La première série traite d’un espace de circulation propice à la contemplation. Les trottoirs de Nicolas Noverraz invitent à se pencher et à regarder les détails de ces saisissantes plaques d’égouts qui recouvrent les rues de nos villes. Qui n’a pas attendu des heures sur un trottoir ? Qui n’y a jamais fait une rencontre étonnante ? Qui n’y a jamais trouvé refuge à la circu- lation ? Les plaques d’égouts avec le nom de leur ville moulé dans leurs corps de fonte révèlent une identité propre à chacune, à l’heure où les centres villes se ressemblent de plus en plus. L’artiste aime mettre en avant ces perles identitaires que l’on trouve sous nos pieds, ce m2 qui s’offre à nous le temps d’une foulée, avant de changer de trottoir.

 

La deuxième série illustre très bien le fil rouge de l’artiste, en abordant le rapport entre la beauté et la laideur, l’envie et le dégout mais surtout la fragilité
du contenant et la toxicité du contenu. Les barils des années 60 avec ces logos aux couleurs vives nous rap- pellent ces fameuses trente glorieuses. Les différents états de dégradation avec toute la beauté de la rouille et les superpositions des inscriptions démontrant les réaffectations successives, racontent leurs histoires parfois tragiques. Dès lors que l’excès de rouille amène irrémédiablement des trous, le lien avec la pollution des sols de notre belle planète se fait très vite.

 

NSNZ parlent de problématiques toujours actuelles. Ces œuvres figent un instant, en montrant que la patine du temps peut embellir les choses, agir comme le témoins d’une époque, comme une mémoire.

Collectif Kunst18

Elena Belikava, originaire de Smolensk en Russie, intègre l’art dans sa vie depuis son enfance. Son travail se situe à la croisée de l’éducation et de l’art, s’exprimant à travers la peinture et le textile.

Olga von Schlick, originaire de la République russe de Komi et vivant en Allemagne depuis 2000, mélange l’expressionnisme allemand avec la peinture naïve russe pour créer des œuvres qui reflètent sa vision du monde.

Valentina Melnik, originaire du nord de la Russie, s’est installée en Allemagne en 1991. Ancienne enseignante, elle trouve dans la peinture un exutoire qui est une source de joie et de tranquillité.

Aelita Lappo, de Saint-Pé- tersbourg, utilise la peinture pour enrichir sa vie en Alle- magne, explorant diverses techniques pour capturer sa passion pour l’existence.

Nathalie Maibach, originaire de Novossibirsk et vivant en Allemagne, est devenue une artiste autodidacte en 2016, ses toiles devenant des récipients pour ses pensées et émotions.

Evgenia Maser, dont les origines remontent au Caucase et vivant en Alle- magne depuis vingt ans, est immergée dans le monde artistique de la fantaisie et de la nature, utilisant l’art pour exprimer et développer sa vision du monde.

Irina Bach, née dans la région de l’Altai et vivant en Allemagne depuis 1995, considère la pein- ture comme un moyen de transformer la réalité en un monde magique, apportant paix et tranquillité.

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Emanuele Nassisi

Emanuele Nassisi, né le 1981 à Parabita, en Italie, a émergé comme un artiste passionné dès son enfance. Ayant débuté son parcours artistique à l’âge de 13 ans dans l’atelier d’art Leopizzi, il a enrichi son savoir à la bottega Calo’ avant de recevoir une opportunité de travail aux États-Unis avec les entreprises italiennes de renom, Marmitalia et Biancocave, spécialisées dans le secteur du marbre.

Ce fut le début de voyages artistiques à travers le monde, où Nassisi a créé des œuvres monumentales, des fontaines, des cheminées, des éléments architecturaux, des revêtements, des bas-reliefs, des colonnats, des sculptures classiques et contemporaines, ainsi que des objets d’art sur mesure. Simultanément, il a développé sa propre ligne de sculpture et de peinture contemporaine, inspirée par des formes réalistes et allongées, évoquant la chaleur du soleil et imaginant sa chère Caldaterra natale.

En 2019, Emanuele a décidé de s’installer en Suisse, élargissant son champ d’expertise en travaillant dans le domaine de la restauration tout en continuant son exploration artistique et ses créations dans le domaine de l’art et de l’ameublement au sein de sa propre bottega. Ses œuvres notables, tant publiques que pri- vées, se trouvent dans des villes telles que New York, Boston, Los Angeles, Paris, Londres, et bien d’autres, lui valant divers titres, prix et reconnaissances artistiques.

Emanuele Nassisi a établi son atelier à la galerie, offrant aux visiteurs une expérience immersive. Vous pouvez admirer ses œuvres, observer son processus créatif en direct et échanger des commentaires avec lui sur chaque pièce unique. Une opportunité fasci- nante d’explorer l’art au cœur de sa création.

Miguel Sancho

En 1990, Miguel Sancho expose à la Salle Patino. Il a 33 ans, c’est la quatrième exposition de cet artiste d’origine française et espagnole à Genève où il a grandi, avant qu’il ne quitte la ville et ne s’enfonce dans l’inconnu des bourses, résidences… Trente ans plus tard, installé à Paris, il revient à la galerie Tcarmine avec une exposition qui fait écho à celle de son départ. À la salle Patino, Miguel Sancho avait dessiné à même le mur de grands arbres et posé  sur le sol un bûcher de bois noirci. Les revoici, ces arbres qui rappellent l’art brut, évoquent l’expressionnisme, cellules, cellulose, forêts sur papier, noirceur des grands bois, matières organiques, brûlées, incendiées, tracées parfois au fusain, instrument de dessin calciné et spéculaire fait de branches de saule carbonisées. Le feu est ravageur mais régénérateur aussi, symbolisé, illustré par un bûcher au sol d’où apparaît un lys. Bûcher dont le bois a gardé la trace des flammes, cycle de mot cosmique, destruction avant la renaissance, qui dévore et embrase, vecteur possible d’un Éternel retour. Symbole du danger que court la nature réchauffée et de sa possible régénération.

À Tcarmine, Miguel Sancho se rappelle son geste visionnaire et écologiste d’il y a trente ans. Les dangers à venir sont advenus. Son oeuvre au noir fait l’état des lieux, résume une évolution personnelle, formelle, et proclame à nouveau sa révolte et sa résistance: «On l’oublie, le dessin en premier lieu, à l’origine, c’est une révolte nécessaire, métaphysique, personnelle, sociale… qui passe par l’instinct, la spontanéité, la survie, avant sa rentrée dans la morne banalité petite-bourgeoise… Mais il conserve sa puissance apotropaïque et souvent dérisoire…»

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Roger Chappellu

Roger Chappellu, né en 1956, vit et travaille à Genève comme photographe, iconographe et photolithographe.

 

Il ramasse des petites pierres et les met en scène dans ses photographies. Une trentaine d'oeuvres sont exposées ainsi que quelques pierres qui ont servi de modèle.

 

Dans son studio, le photographe met en lumière son trésor. Des formes aériennes, longilignes ou plus ronde. Les pierres éclairées sont installées, orientées jusqu'à se transformer en personnages presque réels. 

Miron Zharkevich

Miron Zharkevich - artiste-designer - diplômé de l’Université d’État de Leningrad A. S. Pushkin, Faculté des Arts. Il a par la suite poursuivi ses études à l’ED de Milan. En 2010, avec un groupe d’artistes, il participe à la décoration du palais royal de Riyad, en Arabie Saoudite. 

 

Depuis 2014, il dirige une école-atelier de design et de peinture. Parallèlement il enseigne à l’université en tant que maître de conférences dans les disciplines du design, de la peinture et du graphisme. Miron crée également des intérieurs privés et publics, en les accompagnant de peintures murales.

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Nadir Mokdad

Photographe professionnel, pour beaucoup c'est dans la musique que nous avons connu le travail artistique de Nadir Mokdad. Aujourd'hui c'est une nouvelle facette de sa sensibilité qu'il nous dévoile en passant des hertz aux pixels, du son aux images.

Après avoir sillonné les grandes villes d’Europe entre 2016 et 2019, ramené avec lui une série de portraits et de photographies de rue qui ont donné lieu à une dizaine d’expositions sur l’arc lémanique, collaboré avec des institutions telles que la HEP à Lausanne, L’espace culturel du nouveau monde à Fribourg et l’ambassade du Portugal à Berne, Nadir continue à s’interroger sur la condition humaine et ces enjeux sociétaux.

Ludovica Cholet

Née en France en 1995 et d'origine italienne, Ludovica Cholet poursuit des études en communication entre la France, l'Irlande et le Canada, avant de rentrer à Paris se plonger dans la peinture, sa passion depuis toujours. Exposée en 2022 à Paris puis à Capri, l'artiste a présenté à Genève "L'ombre bleue" une collection d'oeuvres qui explorent le sentiment de la mélancolie et sa beauté, à travers de nombreux contrastes.

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Pascale Monnin

Pascale Monnin est née à Port-au-Prince en 1974.

Elle grandit et étudie en Suisse. Cette double culture nourrit un imaginaire complexe qu’elle décline dans des différentes techniques : elle peint, sculpte, grave dans le cuivre, crée des mobiles et des installations.

Co-fondatrice de l’Association Passagers des vents qui édite la revue IntranQu’îllités.

Pascale Monnin a exposé, entre autre, à Paris au Grand Palais, à la Halle Saint-Pierre et à la Galerie Agnès B., à Rome, à la Villa Médicis, aux Etats-Unis, au Fowler Museum et au Musée de l’OEA.

Tatiana Carmine

Peintre et styliste, Tatiana est née en 1970 à Severodvinsk, à l'extrême nord de la Russie. Après des études artistiques parachevées par un diplôme de l'Académie d'Ivanovo, elle a tout d’abord exposé à St Petersburg, ainsi que dans une exposition collective à Washington. Après qu’elle se soit installée en Europe, elle a exposé en 2008 au Castelgrande de Bellinzona, en 2009 à Monte Carlo, puis en 2010 à Genève, où son exposition « Battle » était inspirée des thèmes du corps en mouvement et de la danse. Ses œuvres les plus récentes sont le reflet d'années de recherche, dans l'expression du mouvement et de la couleur, qui s'exprime dans deux directions particulières : maîtrisant l'usage des matériaux modernes et des techniques apprises de l'académie d'art, Tatiana Carmine fait résonner dans le même espace pictural l'art contemporain et les références classiques de la peinture à l'huile; les autres œuvres de l’artiste - essentiellement travail au pastel pointe sèche - sont caractérisées par leur fraicheur et l'intensité des couleurs et des formes, qui nous renvoient au dynamisme de corps en perpétuel mouvement, transposition dans le visible d'un monde où domine l'émotion. La vie artistique de Tatiana n'est pas habituelle pour une personne née dans le Grand Nord arctique. Très inspirée par le monde des chamanes, les arts premiers et leur culture, elle a de 2011 à 2014 renouvelé son inspiration en Afrique, où, avec l’artiste plasticien béninois Simplice Aouhansou, elle fut l’inspiratrice du mouvement artistique

« Mains Croisées ». Après deux expositions au Benin et une participation comme artiste plasticienne au festival de Cotonou Couleur Jazz, son parcours créatif africain a culminé dans deux importantes expositions : « See Wee » au musée Doualart, et « Le Boj », toutes deux à Douala, Cameroun. Sa dernière exposition « Déesse de l’Eau », en 2017 à Genève, a joint dans une même expression les mythes de la culture africaine et le classicisme académique. Tatiana nous a quitté pour le paradis des artistes, à Lugano, Suisse, le 20 juin 2019.

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